Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Social-Démocratie dans le 06,
28 septembre 2007

Nommé à la tête du FMI, "DSK" se dit prêt à réformer l'institution

h_9_ill_958132_was1058590L'ancien ministre de l'économie socialiste, Dominique Strauss-Kahn, a été nommé à la tête du Fond monétaire international (FMI), vendredi 28 septembre, à Washington, selon l'organisation. Il succède ainsi à l'Espagnol Rodrigo Rato, qui avait démissionné en juin pour raisons personnelles.

Dans un communiqué diffusé à Washington, peu après l'officialisation de sa nomination, M. Strauss-Kahn s'est dit déterminé à engager "sans tarder" des réformes au sein du FMI. "C'est pour moi une joie, un honneur et une responsabilité", a-t-il affirmé, soulignant "la puissante légitimité que [lui] donne le très large soutien dont [il a] bénéficié, notamment dans les pays émergents et des pays à bas revenus".

"DSK" a également remercié le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, "grâce à qui tout a commencé" et le président français Nicolas Sarkozy, qui a "appuyé avec force ma candidature". Le président français a immédiatement réagi en qualifiant cette nomination de "très bonne nouvelle pour la France" et de "grande victoire pour la diplomatie française".

"LA TÂCHE SERA DURE"

Dominique Strauss-Kahn est le quatrième Français à prendre la tête de l'institution, après Pierre-Paul Schweitzer de 1963 à 1973, Jacques de Larosière de 1978 à 1987 et Michel Camdessus de 1987 à 2000. "DSK", 58 ans, soutenu par l'Union européenne, les Etats-Unis et plusieurs pays émergents, a été préféré à son unique rival, le Tchèque Josef Tosovsky, soutenu notamment par la Russie.

Il rejoint le club des Français dirigeant une organisation internationale : Jean-Claude Trichet à la Banque centrale européenne (BCE), Pascal Lamy, directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), et Jean Lemierre, président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).

La tâche qui attend Dominique Strauss-Kahn s'annonce difficile, tant la légitimité actuelle de l'institution financière, en pleine crise, suscite des interrogations. Mais ''DSK'' entend se poser comme l'homme de la réforme indispensable. "La tâche sera dure pour nous tous'' afin de rétablir ''la pertinence et la légitimité de l'organisation, mais je suis prêt à le faire et je vous demande de l'être aussi'', déclarait-il, la semaine dernière, lors de son ''grand oral'' devant le conseil d'administration du FMI.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité