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La Social-Démocratie dans le 06,
23 septembre 2007

Il y a des jours ou rien ne va pour Sarkozy...

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Le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet a épinglé dimanche soir un Etat français "impécunieux" et "dépensier No1 de l'Europe", jugeant que les finances publiques de l'Hexagone sont "en très grande difficulté" et que le Premier ministre François Fillon a "eu raison de le souligner".

"Les finances publiques françaises sont en très grande difficulté" et M. Fillon "a probablement eu raison de le souligner", a-t-il estimé lors du "Grand Rendez-vous" Europe-1/TV5Monde/Le Parisien/ Aujourd'hui en France, après la sortie controversée du Premier ministre sur la "faillite" de la France "sur le plan financier".

Paris est "le dépensier No1 de l'Europe", a grondé M. Trichet. En 2007, la France "sera le pays qui dépensera le plus en dépenses publiques" rapportées au PIB parmi les 27 Etats-membres de l'UE, à "neuf points de plus que l'Allemagne, à cinq points de plus que l'Italie, à 15 points de plus que l'Espagne", a-t-il noté. C'est "un poids très lourd sur l'économie que celui d'avoir des dépenses publiques qui vont donc probablement atteindre en 2007, selon la Commission, 53,2% du PIB".

"On est inquiets de voir que l'évolution des finances publiques françaises a été en moyenne nettement plus mauvaise que l'évolution de beaucoup d'autres partenaires", a poursuivi le patron de la BCE.

Il a appelé les autorités françaises à "respecter" leurs engagements européens par une "gestion attentive" et "soigneuse des finances publiques".


448988305_bachelot_tente_de_rassurer_des_medecins_criant_au_retour_deA la veille de la présentation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2008, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot a confirmé dimanche que le déficit de "l'ensemble des branches de la Sécurité sociale" sera pour 2007 d'environ 12 milliards d'euros, au lieu des huit milliards initialement prévus.

"Oui, c'est cela pour l'ensemble des branches de la Sécurité sociale", a déclaré Mme Bachelot lors de l'émission "Dimanche+" sur Canal+. "Pour ce qui me concerne, c'est-à-dire l'assurance-maladie, un peu moins de sept milliards".

Selon le "Journal du Dimanche", le "trou" de la Sécurité sociale devrait s'élever à 11,7 milliards d'euros, contre 8,7 milliards en 2006. En juillet dernier déjà, la Commission des comptes de la Sécurité sociale avait prédit un déficit 2007 de 12 milliards d'euros pour le régime général, dont 6,4 milliards pour la seule branche maladie.

Lors de son discours devant les médecins, très remonté, M. Chassang, président de la CSMF, a reproché au gouvernement d'avoir "décidé un plan d'austérité qui cogne un peu sur tout le monde mais (...) ne résout rien".

La nouvelle équipe au pouvoir, "qui contrôle tous les leviers sans exception", met en place une politique de "maîtrise comptable" des dépenses de santé comparable au "plan de 1995" proposé par M. Juppé quand il était Premier ministre, et qui avait été à l'origine de grèves ayant paralysé le pays, a-t-il affirmé.

M. Chassang a indiqué que les médecins avaient "très peur" de certaines mesures qui pourraient accompagner le PLFSS, en particulier d'une éventuelle "interdiction" de l'installation de praticiens dans des régions où ils sont en surnombre.

Il réagissait notamment à des propos de Nicolas Sarkozy, qui avait jugé nécessaire mardi 18 septembre de "s'inspirer au minimum des négociations entre l'assurance-maladie et les infirmières, ces dernières ayant accepté de ne pas s'installer dans les zones où elles sont trop nombreuses".

Parmi d'autres réactions hostiles à cette éventualité, le Syndicat des internes de médecine générale (Isnar-IMG) s'est dit vendredi prêt à appeler les internes à "stopper leurs activités de gardes et astreintes".

L'Unof, la branche généraliste de la CSMF, avait appelé récemment les médecins à cesser d'assurer ces astreintes qui, le samedi après-midi, ne sont rémunérées qu'en fonction des actes éventuellement réalisés par le médecin.


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Politique étrangère, BCE, politique sociale, effacement du Premier ministre, Clearstream... Dominique de Villepin s'est livré dimanche à une attaque sur tous les fronts contre Nicolas Sarkozy, en lui conseillant au passage de sortir de sa "frénésie".

Très présent ces dernières semaines dans les médias, l'ancien Premier ministre s'est montré très offensif, au micro de Radio J, vis-à-vis du président de la République.

Il a estimé que ce dernier devait sortir "de la frénésie actuelle" car "les Français ne peuvent pas vivre dans un tourbillon permanent".

"Nicolas Sarkozy a une ambition, il faut qu'il apprivoise cette ambition et qu'il s'apprivoise lui-même pour atteindre la sérénité" et "être dans un rapport avec la nation qui évite les divisions", a-t-il insisté.

S'il se défend d'être le "chef de l'oppposition" et se voit plutôt en "chef des propositions" qui entend "dire ce qu'il en pense" dans "l'esprit de cour" ambiant, M. de Villepin s'est inquiété de certaines dérives et a volé au secours de son successeur, François Fillon, qui ne doit pas être "court-circuité" mais au contraire "jouer tout son rôle".

"Chacun doit prendre sa place, le gouvernement, les ministres, les administrations, et alors on pourra peut-être rentrer dans le vif du sujet, c'est-à-dire le début des résultats", a-t-il asséné.

"Est-ce que l'UMP occupe aujourd'hui toute sa place pour animer le débat gouvernemental?", s'est-il interrogé, avant de répondre: "insuffisamment".

S'agissant des priorités sociales affichées par M. Sarkozy, l'ancien locataire de Matignon a égréné "des tas de domaines" où le gouvernement doit être "davantage présent": lutte contre la pauvreté, hébergement d'urgence, famille, santé...

"Ce n'est pas parce que la forme donne le sentiment d'une hyper-présence" du chef de l'Etat "que l'ensemble des problèmes est traité", a-t-il encore lâché.

M. de Villepin s'est en outre "inquiété" d'un certain "alignement" de la France en matière de politique étrangère sur une administration américaine "finissante" et qui "s'est beaucoup trompée", notamment sur l'Irak.

Autre pique en direction de l'Elysée, il a dit n'être "pas sûr" que les critiques émises contre la politique de la Banque centrale européenne fassent "avancer les choses".

"Il ne faut pas se tromper de cible (...) Trop souvent, l'Europe a été le bouc émissaire de nos plaintes et de nos critiques", a lancé M. de Villepin.

Sur le dossier Clearstream, à l'origine de la tension extrême entre les deux hommes, il a réaffirmé que Nicolas Sarkozy avait "déformé ou mal apprécié" les choses "dans, comme l'a dit Jacques Chirac, cette affaire de cornecul".

"Quand je l'écoutais" jeudi soir "à la télévision, je ne savais pas si j'écoutais la partie civile ou le président de la République", a dénoncé M. de Villepin.

"Cette confusion est dommageable à la sérénité du dossier et elle peut impressionner le cours de la justice", a-t-il encore martelé, faisant allusion au fait que le chef de l'Etat préside le Conseil supérieur de la magistrature.


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La cote de popularité de Nicolas Sarkozy enregistre un recul de huit points à 61% d'opinions favorables en septembre dans le baromètre mensuel Ifop pour Le Journal du Dimanche.
Au mois d'août, 69% des personnes interrogées étaient très ou plutôt satisfaites de l'action du président de la République.
C'est le première fois depuis son élection en mai que le chef de l'Etat perd des points dans ce sondage. Les mécontents sont 36%, contre 29% en août, et 3% ne se prononcent pas.
La cote de popularité du Premier ministre, François Fillon, subit de même un recul de sept points pour s'afficher à 56%.
L'Ifop ne donne pas d'explications à ces baisses ressortant de ce sondage effectué auprès d'un échantillon représentatif de 1865 personnes du 13 au 21 septembre.

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Commentaires
P
Merci Nathalie d'avoir éclairé ma lanterne,justement j'ai posé la question à notre 1er fédéral, mais pas de réponse!!!!!!
N
Cher Philippe, je vous recommande de poser, à notre 1er fédéral, directement la question. <br /> Autre question.... <br /> En quoi un débat TV, 6 mois avant les municipales, sur des choix programmatiques non aboutis, parce qu'en travaux, présente un quelconque intérêt pour les habitants des Alpes-Maritimes? <br /> Ce serait faire, à mon avis, le jeu des médias qui s'intéressent plus au différend entre les deux Patrick qu'à ce qu'ils ont à proposer.
P
J'aimerais savoir pourquoi notre 1er fédéral a décliner l'offre de France3 pour un débat a Mr Mottard ? je m'inquiete
A
Je vous invite à cliquer sur le lien suivant,<br /> <br /> http://tmp.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article1625#sp1625<br /> <br /> et à signer la pétition "Non au contrôle génétique de l’immigration" ...
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