L'université d'été du PS sera consacrée au diagnostic des échecs électoraux

L'université d'été du Parti socialiste, du 31 août au 2 septembre à la Rochelle (Charente-maritime), sera essentiellement consacrée au diagnostic des échecs électoraux subis cette année par le parti.

Cette 15e édition, présentée jeudi à la presse par Jean-Christophe Cambadélis, président de l'université d'été, s'intitulera "diagnostic pour la rénovation".

"Il s'agit de se mettre au clair sur les raisons de l'échec, pour se lancer dans la refondation du parti", a expliqué le député de Paris.

L'université proposera des ateliers et plusieurs plénières, consacrés par exemple au bilan électoral de la gauche, au comportement des nouveaux électeurs, à l'état de la société ou de la gauche.

Deux débats seront organisés le samedi, l'un sur les socialistes et les territoires face au défi sarkozyste, l'autre sur l'état de la France.

L'analyse se fera par thème, afin de dégager "des lignes de force et un diagnostic collectif", après les séminaires, colloques ou "fêtes de la rose" que différents responsables socialistes se préparent à tenir individuellement au long de l'été.

L'assistance a été limitée à "à peu près 3.000 participants", contre 4.000 l'an dernier, avec des quotas pour chaque fédération, dont à peu près un tiers de nouveaux adhérents.

Ségolène Royal, candidate malheureuse du PS à la présidentielle, ouvrira les travaux en tant que présidente de Poitou-Charentes, la région hôte, mais ses adversaires de la primaire interne, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius, ne sont inscrits à aucun débat ou atelier. "Ils devraient passer", selon le président de l'université d'été, ainsi que probablement Lionel Jospin.

Jack Lang, vice-président de la commission sur les institutions mise en place par Nicolas Sarkozy, n'est pas non plus inscrit dans les débats.

Chacune des séances pourra être suivi en direct sur le net.

Comments

[Brahim]

Bonjour,
Mon plus grand souhaite est la possibilité d'écouter, de lire, les différentes analyses qui seront faites lors de l'université.
Je ne suis pas certain que de décider de manière dirigiste ne nombre de présent, et surtout de nouveau adhérents soient bon.
Ce que je constate et là me semble un vrai problème, il n'est pas évident pour un employé de Nice de se rendre à La Rochelle, de prendre en charge son hébergement, de poser des jours de congé,...
Les nouvelles technologies doivent faciliter la participation des adhérents à ce type de manifestation, la vidéo conférence peut-être un outil. Mais à minima, les fédés devraient disposer d'outil permettant à tous de participer aux reflexion du Partie. Elles peuvent avoir lieux à Paris, mais à Nice où à Brest, su ce n'est pas Lille.
C'est un vrai chantier et un facteur suplémentaire de démocratie dans notre partie.

Amitié Socialiste
Brahim