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La Social-Démocratie dans le 06,
14 février 2007

Croissance: La France "bonnet d'âne" de l'Euroland

croissance_fle

D'après les premiers résultats publiés par l'Insee, en 2006, le PIB de la France a progressé de 2% seulement. Une performance certes supérieure à celle de 2005 (1,2%), mais qui se situe dans le bas de la fourchette émise par le gouvernement lors de l'adoption du projet de loi de finances. Et, surtout, qui contraste nettement avec celle de nos partenaires de la zone euro.

Eurostat a en effet dévoilé ses estimations préliminaires qui font état d'une hausse du PIB de 2,7% dans l'Euroland en 2006. Près du double de la performance affichée l'année précédente (Allemagne 2,7%, contre 0,9% en 2005, Espagne 3,8%, Italie 2%).

Au final, la France se retrouve dixième au classement des pays de l'Euroland.

Nos exportations ont progressé deux fois moins vite. Le commerce extérieur a eu une contribution négative de 0,6 point sur le PIB annuel.

Le PIB français doit, encore une fois, l'essentiel de sa progression à la consommation des ménages. Mais cela risque de ne pas durer parce que la consommation augmente plus vite que la masse salariale réelle, ce qui implique que les Français s'endettent ou désépargnent. Or cette propension à l'endettement va se calmer, parce qu'elle était soutenue par la hausse des prix de l'immobilier, qui donnait l'impression aux propriétaires d'être à l'aise financièrement. Cet effet richesse va s'estomper avec l'atterrissage en douceur que connaît actuellement ce marché.

Et malheureusement, ni le commerce extérieur, ni l'investissement ne devraient être véritablement en mesure de prendre le relais de la consommation dans l'année qui vient.

Nous ramasserons les miettes que nous laissent les pays les plus dynamiques.

Encore merci à la Droite de nous laisser ce bilan calamiteux!!!

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Commentaires
G
"Le constat de départ, bien sûr, c’est que notre seule chance de développement économique et social consiste à faire la course en tête de l’innovation. Pour cela il faut mettre en valeur les formidables potentiels dont dispose encore la France en créant des « clusters » - ou pôles de compétitivité - autour d’universités puissantes et autonomes."
N
Et dire qu'il paraît que les mauvais gestionnaires sont de gauche....!
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